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Étude de faisabilité géothermie

Quel que soit le type de bâtiment à chauffer ou refroidir, la gestion de l'énergie doit être réfléchie comme un projet global.
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Objectif

Une étude de faisabilité géothermie est la première étape pour réaliser un projet de géothermie.

L’étude de faisabilité est obligatoire pour les collectivités et les entreprises afin d’obtenir les aides ADEME. Elle permet de réaliser des projets de géothermie au moindre coût pour le maître d’ouvrage.

L’étude de faisabilité doit être obligatoirement réalisée par un Bureau d’Etudes certifié OPQIBI.

Résultats attendus

L’étude de faisabilité géothermie doit être effectuée en neuf comme en rénovation pour tous les projets tertiaires.

 L’étude de faisabilité vérifie la conformité réglementaire de la géothermie et modélise la dynamique thermique du bâtiment et du sous-sol pour fournir un pré-dimensionnement des forages et des PAC ainsi qu’un schéma hydraulique.

L’objectif est de comparer la géothermie aux autres solutions d’un point de vue technico-économique.

Services

L’étude de faisabilité géothermie est très souvent effectuée en même temps que le Test de Réponse Thermique (TRT) car les deux sont nécessaires pour la constitution d’un dossier d’aides ADEME. 

Prix et aides

Le prix d’une étude de faisabilité géothermie dépend du type de projet et débute à 6000€ HT (hors TRT). L’étude est aidée par l’ADEME au même titre que le test de réponse thermique à hauteur de 80%.

Que contient une étude de faisabilité géothermie ? 

1 – Evaluation des besoins thermiques du bâtiment

Dans le cadre d’une rénovation de bâtiment où la chaufferie est le seul élément remplacé, il est facile d’évaluer les besoins thermiques en se basant sur les factures d’énergie pour connaitre les consommations historiques. 

Cependant, pour les bâtiments neufs où les bâtiments qui sont en cours de rénovation globale (chaufferie + isolation et/ou émetteurs), il est nécessaire d’effectuer une Simulation Thermique Dynamique (STD) du bâtiment afin de prévoir quels vont être les besoins en énergie et en puissance

N’importe quel système de chauffage aura entre 15 et 25 ans de durée de vie, la simulation thermique prend donc en compte l’évolution du climat jusqu’en 2050. L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des canicules a un impact fort sur les besoins en froid, ce qui rend la géothermie spécialement compétitive grâce au géocooling. 

2 – Vérification de la conformité réglementaire

Bien que la géothermie sur sonde sèche soit réalisable sur 95% du territoire français, certaines zones sont interdites pour des raisons géologiques (cf. carte du BRGM ci-dessous) ou pour des raisons réglementaires : contraintes environnementales, de captage d’eau, de proximité avec des ouvrages souterrains, …

L’étude de faisabilité géothermie passe en revue les bases de données de tous les organismes concernés afin de vérifier le droit de forer sur votre terrain.

Carte étude de faisabilité géothermie

3 – Evaluation de la ressource géothermique et géo-modélisation Cartodim

Bien que la géothermie sur sonde sèche soit réalisable sur 95% du territoire français, les caractéristiques du sous-sol varient en fonction des régions et peuvent avoir un impact léger sur dimensionnement du projet (quelques dizaines de %).

Les caractéristiques géologiques qui influent sur le rendement de la pompe à chaleur géothermique sont :

  • La température du sol au repos : sur la majorité du territoire français, celle-ci est comprise entre 12 et 16°C, ce qui est idéal pour le chauffage et le rafraichissement en géocooling. Cependant, dans certaines zones thermales, la température peut être beaucoup plus chaude, ce qui est bénéfique en hiver mais qui nécessite de faire fonctionner la pompe à chaleur en mode « froid actif » en été.

 

  • La conductivité thermique du sol : en fonction de la géologie, le sol est plus ou moins conducteur. Même si les valeurs de conductivité se situent habituellement entre 1,8 et 2,4 W/(m.K) et varient peu, il est possible de rencontrer des zones beaucoup plus conductrices auquel cas cela réduira le coût total du projet en réduisant le nombre de forages.

 

  • La présence d’eau en sous-sol : dans certaines régions, des veines d’eau souterraine viennent ajouter de la convection thermique et permettent un meilleur rendement des forages sur sonde sèche. Nota : même dans ce cas nous préférons réaliser des forages en circuit fermé plutôt que d’utiliser l’eau du sous-sol car cela évite l’interaction avec cette eau souterraine.

Pour cette raison, un test de réponse thermique est obligatoire dès que la profondeur cumulée de forages est supérieure à 1000m de forages, ce qui correspond à des bâtiments entre 500 et 1200m².

En plus du test de réponse thermique, il faut réaliser une géo-modélisation du sous-sol grâce à un outil tel que Cartodim. Cette géo-modélisation est comprise dans l’étude de faisabilité géothermie.

4 – Dimensionnement et proposition de schéma hydraulique

Une fois que les besoins thermiques du bâtiments ont été précisément modélisés grâce à la Simulation Thermique Dynamique (STD), et que la ressource géothermique a été modélisée, il est possible de proposer un prédimensionnement des pompes à chaleur et du linéaire de forage. 

La géothermie sur sonde sèche est un chauffage particulier car elle doit être dimensionnée en énergie (forages) et en puissance (pompes à chaleur), alors que tous les autres systèmes de chauffage (chaudières, pompe à chaleur aérothermiques, …) sont dimensionnées seulement en puissance, et très souvent surdimensionnées. 

Le bon dimensionnement des forages et de la puissance de la pompe à chaleur demande une expérience particulière car les méthodes habituelles de dimensionnement conduisent à un sur-dimensionnement en puissance de pompes à chaleur et un sous-dimensionnement en linéaire de forage. 

Etude de faisabilité géothermie et Test de Réponse Thermique (TRT)

Les études de faisabilité pour des projets publiques sont subventionnées à 80 %.

Pour les projets privés c’est en fonctions du nombre de salariés de l’entreprise ; 

  • Entreprise de moins de 50 salariés : 65 % 
  • Entreprise de 50 à 200 salariés : 55 %
  • Entreprise de plus de 200  salariés : 45 %